D'ailleurs, le fantastique lui va bien : de Rothbart
(Lac de Bourmeister) à la Sorcière
de La Sylphide, il peut, sans grandiloquance,
faire croire à des forces maléfiques.
L'une de ses transformations les plus étonnantes n'est-elle pas
ce Monsieur GM dans L'Histoire
de Manon qui, avec cynisme, se plait à tenir en son pouvoir
ces jeunes gens frivoles et inquonséquents ?
A l'opposé, Jean-Marie Didière s'amuse parfois à
faire le clown, caricaturant un ado "déjanté"
dans Les Sept péché capitaux
de Laura Scozzi ou brossant un réjouissant Grand-père
dans le Casse-noisette de Noureev,
ancien général bourré de rhumatismes et perpétuellement
bougon.
Ombre et soleil... Salut l'artiste !
Josseline Le Bourhis
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